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Don d'organes

Don de son vivant : consentement

Certains prélèvements peuvent se faire du vivant du donneur tel que le don d'un rein par exemple.

Pour un tel don, la loi requiert que

  • le donneur ait 18 ans
  • et qu'il y consente, librement et sciemment, après avoir été informé par le médecin en charge de toutes les conséquences liées à ce prélèvement.

Ce consentement se fait par écrit, devant un témoin majeur, et ce dans un but altruiste et il peut être révoqué à tout moment.

Le prélèvement sur des personnes vivantes doit également, depuis 2007, faire l’objet d’une concertation pluridisciplinaire préalable.

Don post-mortem : principe du "qui ne dit mot consent"

Le don d'organes en Belgique est régit par une loi (loi du 13 juin 1986), d'application depuis 1987, basée sur le principe de la solidarité présumée. Afin d'accroître le nombre de donneurs potentiels, cette loi explique que toute personne n'ayant pas manifester son opposition de son vivant, est supposée être en accord avec le prélèvement d'organes après sa mort. De plus, depuis 2007, le médecin ne doit plus tenir compte de l'opposition des proches. Cette loi vient renforcer le système "d'opting-out".

Ainsi, toute personne domiciliée en Belgique depuis 6 mois est présumée consentir au prélèvement d'organes post-mortem, sauf s'il a exprimé son opposition (oralement ou par écrit). Avant tout prélèvement, le médecin devra donc s'assurer qu'aucune opposition n'a été exprimée par le donneur selon n'importe quel mode.

Afin de soulager vos proches et d'éviter tout questionnement de leur part, soyez prévenants et inscrivez votre (non-)volonté de don d'organes auprès de votre administration communale ou via mysante.

Coffre-fort virtuel et plateforme

  • "Safe In Heaven" vous propose de stocker certaines infos et à les révéler à vos personnes de confiance après votre décès.
  • "DELA" pour enregistrer vos dernières volontés.